En 1944, Monseigneur l'archevêque Duke a demandé aux Pères du Saint-Sacrement, de Québec, de venir établir leur propre paroisse personnelle francophone dans le diocèse de Vancouver, afin de répondre aux besoins spirituels des nombreux canadiens francophones à Vancouver. Ils ont accepté de relever ce défi.

 

Son Excellence était très accueillante et a recommandé de chercher un endroit convenable pour construire une église. Grâce au dévouement du père Meunier, O.M.I., aumônier de la Fédération des Francophones de la Colombie-Britannique et d'autres personnes-clé, les choses avancèrent. À telle date, un terrain approprié a été trouvé au coin de l'avenue Heather et de la 14e rue et les pères du Saint-Sacrement l'ont acheté.

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Le 24 juin 1946, en la cathédrale Saint-Rosaire, en la fête de saint Jean-Baptiste, saint patron des canadiens francophones, son Excellence, monseigneur Duke annonça après la messe que la nouvelle paroisse était alors établie et que le père Henri Meek, s.s.s. était nommé curé.

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Au début, la Messe était célébrée dans une grande pièce de la maison des Sœurs du Bon Pasteur. En peu de temps, cette pièce est devenue trop petite, et on travailla davantage en vue de la construction d'une église. Les travaux débutèrent en septembre 1947 et, le 27 juin 1948, l'église fut bénie. Le père Henri Meek, s.s.s., présida la célébration de la Messe, assisté du père Zépherin Bélanger, s.s.s., et du père G. Beauregard, vicaire à la cathédrale. 

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Son Excellence, monseigneur l'archevêque W.M. Duke a célébré la bénédiction solennelle de l'église. La paroisse devint bientôt le cœur de la vie francophone de Vancouver, et le quartier environnant était nommé « le village français ».

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Le père Zépherin Bélanger, s.s.s., nommé curé à la suite du père Henri Meek, s.s.s., a exprimé le besoin d'une école francophone en disant : « Une paroisse sans école est une paroisse sans âme. Il nous faut une école si la paroisse doit se développer. » Le Père Bélanger nourrît cette idée et communiqua avec la maison mère des sœurs du Bon Pasteur' à Québec. La supérieure promit d'aider et, en septembre 1954, cinq religieuses arrivèrent pour prendre en charge la nouvelle école. La paroisse acheta deux maisons sur la rue Heather, en face de l'école, pour loger ces religieuses.

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L'école a bien servi la paroisse et, en 1977, elle est devenue une école d'immersion française, ce qui a permis d'offrir une éducation catholique bilingue de qualité dans le diocèse. Au début des années 1980, on a ressenti le besoin d'un gymnase, et alors, le père Robert Godard, s.s.s., curé de la paroisse à la suite du père Zépherin Bélanger, a pris l'initiative d'en construire un. Le 24 avril 1983, son excellence l'archevêque James Carney a inauguré le gymnase.

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Après avoir infatigablement servi la paroisse et l'école pendant des décennies, les sœurs du Bon Pasteur sont retournées à Québec en 1987, suivies des pères du Saint-Sacrement, en 1989.

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Avec la baisse des vocations au Québec, il n'était pas facile de trouver quelqu'un pour remplacer les pères du Saint-Sacrement. L'archevêque de Vancouver, a demandé au père Nestor Therrien, un prêtre diocésain, de devenir curé, et il a accepté. Le père Benoit Laplante, de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, au Québec, ancien missionnaire au Nicaragua, a pris la relève du père Therrien. En 1998, le père Craig Scott a été nommé curé. Le père Marc Lalonde a suivi en 1999, et le père Vittorio Scomparin en l'an 2000.

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Le 20 février 2014, monseigneur l'archevêque Michael Miller, ayant constaté les profonds changements au sein de la paroisse, alors que les canadiens français des deuxième et troisième générations s'intégraient au milieu spirituel anglophone de Vancouver, a décrété que la paroisses cessait d'être une paroisse personnelle et devenait une paroisse territoriale. Il a ainsi étendu la cure pastorale de la paroisse Saint-Sacrement aux fidèles anglophones vivant dans le territoire nouvellement assigné.

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Des travaux radicaux de rénovations, d'embellissement et de mise à jour sismique de l'édifice de l'église ont été réalisés entre juillet 2014 et octobre 2015 sous la gouverne des architectes Oberto Oberti, de Vancouver, et Maurizio Bergamo, de Venise, Italie. L'église nouvellement rénovée est remarquable par certaines de ses aspects : la grande iconostase dans le sanctuaire, composé de scènes de la vie de Jésus, de la vierge Marie et de la naissance de l'Église ; douze grands vitraux, fondés sur des dessins de l'artiste espagnol Kiko Argüello, fabriqués par l'atelier vénitien Murano Glass ; l'autel en marbre blanc de Carrare, rehaussé de lisières noirs, produit par un artisan de Vancouver et enfin,  la chapelle d'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement, avec son grand tabernacle en marbre travertin et airain doré. 

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Nous sommes très reconnaissants envers le Seigneur, monseigneur l'archevêque Miller, et tous ceux qui ont collaboré de diverses façons pour permettre de répandre la Bonne Nouvelle dans cette partie de l'Église universelle pour le salut des âmes et la gloire de Dieu.

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Le 25 octobre 2015, trentième dimanche du Temps de l'Église, a eu lieu la célébration de la nouvelle dédicace de l'église, présidée par monseigneur l'archevêque Michael Miller, avec comme concélébrants le père Vittorio Scomparin, curé, et quelques autres prêtres, en présence de nombreux fidèles de la paroisse.

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En 2017, après dix-sept ans de dévoués services, le père Vittorio Scomparin nous a quitté pour un nouveau poste. La paroisse Saint-Sacrement a alors accueilli le père Miguel Segura Blay comme nouveau curé. Le 31 juillet 2022, le père Miguel Segura Blay nous a quitté pour un nouveau poste et la paroisse a ainsi accueilli le père Gilbert Nunez comme nouveau curé.